Bilan de l’été : mitigé ou satisfaisant ?

Un été pourri en terme de vacances mais réussi en terme de couture

Cet été a été, pour moi, un été pourri : Covid qui, chez certains, dure très peu de temps mais qui m’a flinguée pendant 15 jours ; grosses chaleurs insupportables pour moi, surtout que je vis en ville laquelle est dans la vallée de la Garonne (moiteur étouffante) ; du taf en retard ce qui m’a empêché de partir ; et une flemmingite aiguë (tiens, le tréma peut se mettre ou sur le « u » ou sur le « e »).

Le seul truc qui a fonctionné est la couture couplée avec les séries TV.

Parce qu’au final, j’ai pas mal cousu :

  • pas moins de 9 robes (dont une seule pour une amie – et une autre donnée à une copine), issues de patrons d’Ivanne S (Calcium), Maison Fauve (Sirocco et Paola), du magazine Fait Main, de La Coupe d’Or et de mon imagination pour la robe rouge à ramage
  • 2 bermudas pour mon fils (le 3ème est en cours avec un tee-shirt)
  • 4 tops (Calcium d’Ivanne S ; Sirocco et Cédrat -loupé- de Maison Fauve)
  • 1 short pour moi-même

Et je suis satisfaite.

En effet, je trouve que j’ai progressé, aussi bien dans la coupe du tissu (plus propre) que dans la réflexion à mener avant de tailler son ouvrage ou dans la couture en elle-même.

Je prends plus de temps à peaufiner les finitions : points invisibles, fixation des parementures… Je n’hésite plus à défaire une couture qui ne va pas et à la reprendre, à changer le fil s’il n’est pas assez bien assorti, à sortir l’aiguille double (quelle horreur), à mesurer, repasser, re-repasser, fixer avec des épingles au lieu des pinces dans les endroits délicats… Bref, je m’applique.

Et le résultat est là. C’est satisfaisant. L’objectif final, la réalisation d’une belle robe de mariée (ou de princesse), se rapproche.

Et surtout, j’arrive à mieux comprendre ma surjeteuse. Jaguar 489. Que des éloges sur Internet. Une daube pour moi. Il faut dire que j’ai débuté dessus à « l’arrache », sans la moindre formation. Aiguilles cassées, fil qui craque, boucles à 2 mm du tissu, incapacité à surfiler des angles… Je faisais même certaines cousettes avec des coutures anglaises pour éviter la surjeteuse.

Un petit cours avec Caro de Betty Jeane (pour comprendre la méthode de la Coupe d’Or) et tout fonctionne. Car nous avons discuté de mes problèmes avec ma surjeteuse et maintenant, je gère (enfin, du moins je crois).

Au final, si l’été a été pourri au niveau « vacances », il ne l’a pas été au niveau couture. Maintenant, reprise du rythme de travail donc moins de cousettes.

Belle rentrée à tous.

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Nini
Tombée dans la marmite "couture" sur le tard, je n'arrive pas à m'en ressortir. C'est devenu une véritable passion
Publications: 50

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