Les patrons Charlotte Auzou

Des robes avec découpes princesse, j’en ai souvent rêvé. Mais n’en ai jamais porté. Maintenant, c’est chose faite.

Je pensais que ce style de vêtements ne m’irait pas : bien trop près du corps, « mettant » en valeur mon estomac et mon ventre. Les rares fois où j’avais essayé de telles robes dans le commerce, elles ne m’allaient vraiment pas : des plis dans le creux du dos, des robes qui me boudinaient sur le devant au niveau du ventre, certaines remontant à l’arrière, d’autres remontant devant… Bref, pas top du tout.

Mais en cousant Charlotte de FibreMood, il était manifeste que pas grand chose pouvait arranger ces soucis.

J’ai donc fait l’acquisition des patrons de Charlotte Auzou : un ensemble de patrons pour les hauts, les bas ou les manches, pouvant être mixés ensemble. Et vu le prix, je ne me suis pas gênée : jupes droite, demi cercle, froncé ; les hauts fronces et col victorien et surtout classique : les manches classiques, tulipes, chemises, mini… bref tout un ensemble de « mini » patrons pour me trouver un mix qui me ressemble et soit adapté à ma morphologie.

Pour un montant somme toute modeste de 31€ (jupes -droite, froncée, demi-cercle- juste le bas-, manches -chemise, mini, tulipe, classique-, hauts -classique, fronces et col victorien-), je peux me faire tout un ensemble de robes ou de haut,, avec ou sans manches, longues ou mini, deux types de jupes… Bref, tout un tas de possibilités ; étant précisé que pour les hauts, il y a deux types de patrons selon la profondeur des bonnets (A, B ou C, D).

Et bien évidemment, cette emplette a été complétée plus tard pour d’autres hauts et bas, le tout pour moins de 100€. Certains diront que cela revient cher. Mais moins cher que tous ces magazines qui avoisinent les 10€, que je feuillette mais dont je ne prends qu’un patron par-ci, un patron par-là et avec beaucoup de pénibilités pour le décalquer tellement certaines planches sont fouillies. Et sans véritable tutos.

Maintenant, je n’achète plus de magazine et j’ai toute sorte de possibilités pour mes tissus chaine et trame.

Au surplus, le téléchargement, l’impression et la préparation des patrons sont relativement simples.

Charlotte Auzou mentionne « La couture sur mesure ! » patrons à personnaliser » (https://www.ateliercharlotteauzou.com/).

Commande en avril, préparation immédiate du haut classique (avec découpes princesse). Et là, complètement perdue dans les tailles et les bonnets. Il faut dire que, comme bien souvent, j’ai essayé de faire « vite », ce qui n’est pas le top non plus.

Nouvelle tentative cet été, pas plus concluante sauf que la couture d’un haut en 48 sans modification, petits bonnets ou grands bonnets, était une cata : rien n’allait. Idem en 46, bien trop petit. Et puis, mal organisée (mon atelier couture était inutilisable pour être dans le grenier qui, bien qu’isolé, était étouffant), pas assez de place dans la chambre d’ami ou la pièce à vivre et toujours un peu crevée suite à la Covid. J’abandonne et me lance dans Paola, robe bien plus adaptée aux températures insupportables de cet été.

A l’automne, je réintègre mon grenier « salle de couture » et me relance.

Je reprends tout à zéro. Il ne m’a fallu que deux toiles pour valider mes adaptations.

Au weekend du 1er novembre, je me suis lancée !

Une viscose que je réservais pour une robe élégante, venant de Mondial Tissus, une application bien plus sérieuse que d’habitude, de la patience, de la minutie et j’ai réussi !

Au-niveau personnalisation, j’ai choisi :

  • le haut classique V devant et rond dos
  • les manches courtes
  • la jupe trapèze péplum (il y a un volant en bas)

Le seul hic est le bas : ayant des dimensions en forme de rectangle (haut, taille et hanches de quasi même largeur), la jupe est un peu trop évasée au niveau des hanches. J’ai légèrement rectifié après la photo en reprenant les coutures latérales de la jupe mais cela mérite une nouvelle réflexion.

Etant précisé que cet inconvénient se transforme en avantage : je n’ai pas besoin de mettre la fermeture éclair dos ; tout passe sans rien !

En tout état de cause, je suis hyper contente.

Parce que le fait d’avoir des pinces dans le dos me permet de plaquer le dos que j’ai bien cambré. Un point que je n’avais jamais pris en compte auparavant si ce n’est lors de la réalisation de la robe Charlotte de Fibre Mood.

Au plan technique, pas de difficultés particulières et les explications et vidéos fournies par Charlotte Auzou sont top.

Au final, une réussite à mon goût et la possibilité d’avoir des tenues apprêtées, dans lesquelles je me sens à l’aise et où je ne ressemble pas à une bouteille d’Orangina 🙂

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Nini
Tombée dans la marmite "couture" sur le tard, je n'arrive pas à m'en ressortir. C'est devenu une véritable passion
Publications: 50

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