Un coupon de 3 mètres rentabilisé

J’ai pour habitude d’acheter des coupons de 3 mètres.

En effet, vu ma corpulence et selon les modèles, le devant et le dos ne rentrent pas toujours sur la laize.

Et comme je fais souvent des robes, plus ou moins longues (plutôt plus que moins), il me faut double hauteur.

Parfois même, surtout chez FibreMood, il faut plus que 3 mètres de tissu.

Et je m’étais fait un grand plaisir au printemps 2024 en achetant à mon mercier préféré un coupon de 3 mètres d’une jolie viscose imprimée pour réaliser une robe pour l’automne 2024.

A 20,00€ (minimum) le mètre, je ne voulais pas me tromper de patron ni louper ma cousette.

J’ai donc tardé, tardé, tardé.

Et parce que Thierry m’a réalisé un patron de robe qui me convient parfaitement, que j’ai testé ce patron à plusieurs reprises et qu’il me convient bien, je me suis décidée à réaliser une robe doublée selon ce modèle, en rajoutant un col et des manches.

Le résultat me plaît énormément.

Pour être honnête, je n’ai pas coupé le tissu, mon mercier l’a fait : je ne voulais pas gâcher mon tissu et je souhaitais que les motifs s’accordent au mieux.

Et j’ai eu bien raison : il réussit dans une laize à couper les devants et dos. Moi, pour le même modèle et la même laize, je n’arrive pas à placer mes pièces sur la laize et je consomme deux fois plus de tissu 😭

Bon, après, je n’ai jamais été très douée de mes doigts et chacun son métier ! On se rassure comme on peut.

Du coup, il restait plus d’un mètre de tissu. Qu’en faire ?

Et là-encore, mon mercier préféré a eu une idée : ma jupe de base qui rentre facile dans 1 mètre mais avec godets pour donner du volume, avec le peu de chutes. Il a calculé, tourné le tissu dans tous les sens pour loger les godets nécessaires calculés en fonction des chutes.

Un résultat nickel et quoi, 10 cm de chutes sur 1/4 de laize !

C’est ce qui s’appelle rentabiliser un coupon 😎

La robe

Je m’aperçois que je n’ai rien publié sur mon blog concernant ce patron de robe si ce n’est le bilan de l’été 2024 où j’en parle un peu qui est l’adaptation d’un patron de Charlotte Auzou.

Pourtant, il a été réalisé l’été dernier et j’ai cousu plusieurs robes sur ce patron et l’ai même modifié pour y ajouter des plis, modifier l’encolure, les manches.

Bref, un modèle de robe versatile qui me convient et me donne un petit hier « habillée » 😎

La robe est doublée d’une viscose de chez Driessenstoffen très agréable.

Un col année 1960-70 (piqué sur un patron de La Coupe d’Or de 1967), des manches droites et me voici avec une nouvelle robe, confortable et jolie (à mon goût et c’est ce qui compte).

Place aux photos

N’est-il pas parfait ce col ?

La jupe

Quant à la jupe, c’est ma jupe de base, droite, laquelle a été élargie au bas par l’incrustation de godets.

J’ai trouvé marrante la phase de coupe des godets : il fallait trouver des morceaux suffisamment grands pour pouvoir les couper… Une petite chasse au trésor 😂

En revanche, j’ai beaucoup moins ri pour les coudre… Ratés, sur ratés ! Pourtant je m’appliquais, réfléchissait… et râlait.

Bon, d’un autre côté, ils étaient coupés « en gros » : mais de marges de couture à respecter car aucune mesure n’était identique.

Au final, quelques tests sur des chutes au feeling… et là, ça fonctionnait.

Donc, je les ai refaits et c’était ok sauf 2 qui ont été repris par Thierry.

Même le zip invisible a été réussi. Ce qui est une première chez moi car je ne couds jamais de zip invisible. Poitrine et taille ayant sensiblement la même dimension, tout passe dès lors qu’il y a une encolure en V.

En revanche, des soucis avec la doublure qui, en dépit d’une sous-piqûre, remonte au niveau de la « ceinture »… qui n’existe pas !

En effet, aucune ceinture rapportée : elle existe de par la couture de la doublure ce qui évite toute couture apparente.

Le souci a été réglé par la piqûre de la doublure dans les pinces. Encore un bon moyen pour coudre au bon endroit de façon que la piqure ne se voit pas (et oui, la flemme de corriger alors que j’ai pour habitude de respecter l’orthographe non réformée).

Une jupe soft dans son montage.

Et j’ai profiter des jours fériés de mai pour faire une petite veste qui va très bien avec la jupe ou la robe.

La veste

Il s’agit d’une box de Craftine qui date : la veste cranberry qui date de plusieurs années et que je n’avais jamais cousu.

C’est un patron très simple à coudre, non doublée mais avec des parmentures qui donnent du cachet à la veste.

En conclusion

Me voici avec deux tenues printanières et automnales complètes.

Car, pour la jupe, je suis en train de coudre des petits hauts… à partir de mon patron de robe 🤣😉

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Nini
Tombée dans la marmite "couture" sur le tard, je n'arrive pas à m'en ressortir. C'est devenu une véritable passion
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