Je lui ai donc demandé si elle souhaitait une nouvelle jupe facile à mettre (taille élastiquée), avec un petit volant à l’ourlet (elle aime bien les froufrous).
Et en lui montrant les photographies de mes tissus, elle a choisi une viscose marron/bordeaux, avec de petits motifs noirs bordés de blanc.
Et j’ai pensé lui faire ou un tee-shirt à manches longues ou un pull léger pour aller avec.
Le tissu
Pour la jupe, Il s’agit donc d’un twill de viscose achetée à Centrakor près de chez moi à 6,79€ le mètre.
Je souhaitais environ 2m de tissu et la fin du rouleau était de 2,30m. J’ai donc eu la fin du rouleau pour le prix de 2m 😉
Quant au pull, j’avais fait l’acquisition, cet hiver chez mon mercier préféré, d’une maille côtelée noire, assez légère, pour me faire un gilet long. Mais j’avais laissé le tissu à sa boutique (L’art Créatif), pensant patronner ce gilet avec lui à l’occasion d’un cours.
Honnêtement, je n’apprends pas vraiment maintenant avec lui car il fait tout le travail intellectuel de patronage ! Et comme je suis paresseuse, je ne retiens rien de ce qu’il me dit… Du coup, ce coupon de maille, très joli et très qualitatif, était resté chez lui.
En réfléchissant à mon stock de mailles chez moi, j’ai pensé subitement à ce coupon que je suis allée récupérer.
Il me semble que c’est parfait pour Maman : il fait chaud dans l’établissement, été comme hiver, et cela reviendra à un tee-shirt manches longues un peu plus chaud qu’un tee-shirt basique.
Le patronage
Pour la jupe, j’ai pris mon modèle habituel :
- le coupon est coupé sur toute sa laize à une hauteur 56 cm afin de faire le corps de la jupe, la couture se trouvant au milieu dos
- je coupe également deux hauteurs de 8 cm afin de réaliser le volant froncé au bas de la jupe
- et la ceinture est constituée d’un élastique pour jupe (celui avec le petit froufrou qui cache la couture)
Pour le pull, parce que c’est plus facile à enfiler, j’ai décidé de faire un pull à manches raglan, à manches longues.
J’ai pris le modèle de La Coupe d’Or 182 n° 316 que j’avais déjà réalisé pour moi.
Sachant que ce pull a les coutures qui se défont au bout de trois lavages (la surjeteuse n’était pas mon fort à l’époque), j’ai réglé un peu mieux ma surjeteuse que je commence à bien maîtriser.
La couture
Facile !
La jupe a été réalisée dans cet ordre :
- Fronces du volant réalisées à la surjeteuse directement
- Surfilage du haut et des côtés de la jupe, ainsi que les côtés cousus du volant
- Piqure de l’élastique pour le fermer en posant un bout sur l’autre et non en cousant endroit/endroit, ce qui évite des surépaisseurs
- Assemblage de l’élastique à la jupe au point droit (j’ai rallongé mon point)
- Assemblage du volant au bas de la jupe puis surfilage de la valeur de couture ensemble
- J’ai ramené cette marge de couture sur la jupe et j’ai réalisé deux surpiqures sur l’endroit pour bien fixer la marge de couture, l’un à 2 mm de la couture d’assemblage et l’autre à 5 mm, bien parallèles
- Et ourlet roulotté à la surjeteuse
La jupe est réussie (du moins, ça me plaît beaucoup).
Et je m’aperçois, sur un projet simple comme cela, que je fais de gros progrès : le montage est plus limpide, les coutures sont beaucoup plus propres, les surpiqures sont droites, les finitions beaucoup plus propres. Enfin 😀
Couture de l’élastique Ourlet roulotté Surpiqûre volant
Pour le pull, j’ai pris soin cette fois-ci, pour éviter que les coutures se défassent, de régler correctement ma surjeteuse.
Il est vrai qu’au moment où j’ai cousu ce premier pull (début hiver de l’an dernier), je ne maîtrisais toujours pas ma surjeteuse !
Ce pull aurait pu être monté en 45 minutes (ce qui est rapide pour moi).
Mais panne d’électricité sur tout l’étage au moment de faire des tests pour broder le nom sur le pull, qui n’était pas encore terminé ! Un samedi…
J’ai donc descendu dans le salon ma surjeteuse et les indispensables pour ce pull, ainsi qu’une vieille Singer Mélody 40 qui appartenait à Maman.
Et là, je n’ai fini que ce matin…
Car la MAC est une antiquité qui n’a jamais dû être nettoyée… Démontage, nettoyage, graissage, tests, lecture et relecture de la notice… Bref, une demi journée de perdue. Et j’ai adapté mon montage en fonction de cette machine qui n’est pas une Janome Skyline S5 !
Mais je dois reconnaître qu’elle est tout de même très bien : les points sont propres, réguliers ; aucun problème avec l’aiguille double, même en marche arrière… Agréablement surprise.
Voici le montage du pull, à la surjeteuse :
- Assemblage des côtés DVT/DOS
- Fermeture des manches
- Assemblage des manches au corps
- Fermeture du col
- Assemblage du col au corps
Et là, panne d’électricité !
J’ai donc fait les ourlets manches et corps à l’aiguille double et je coudrai l’étiquette à la main !
Et là-encore, grande satisfaction : mes assemblages sont propres et réguliers. Même le croisement des coutures manches, buste au niveau de l’emmanchure.
Place aux photos :
Le col Ourlet à l’aiguille double Croisement des coutures
Au final, je suis satisfaite et j’espère que cela plaira à Maman.