Un classique. Adaptable. Transformable. Chemise, blouse, robe…
Mais avec Ivanne S, il faut du temps. Tout est tellement précis et transformable. J’ai donc du mal car il faut être un brin organisé et avoir du temps pour tester toutes les possibilités d’ajustement. Parce que Petite Orangina n’a aucune excuse avec ces patrons Ivanne S pour ne pas arriver à adapter un patron à sa morphologie.
Cela fait un bout de temps que j’ai ce patron. Tout imprimé (plus de 100 pages entre le patron, les bonus, les explications et les divers tutos publiés par Ivanne S). Mais je ne me suis jamais lancée : pas assez de temps.
Ce week-end de trois jours a été l’occasion.
Bon, encore un coup au moral après la prise des mesures… Tant pis, je me lance. D’abord une toile avec un vieux drap usé (c’est pas le top car ce n’est pas si facile que ça à coudre). Mais j’ai déjà un aperçu du temps nécessaire, du déroulement et des options. J’ai d’ailleurs testé un col volanté. Merci la toile : ce n’est pas pour moi ; il faut avoir un coup assez fin et long. Ce qui n’est pas mon cas. Je vois aussi que je vais avoir des difficultés pour les manches : 1/ je risque ne pas avoir assez de tissu 2/ ma carrure dos (pas mesurée, c’est pas simple à faire soi-même) me fait craindre d’être gênée… et ça, je n’aime pas, mais alors pas du tout : j’ai déjà pété des coutures dos. Et je veux une robe, bien sûr niveau mollet ou au moins en dessous du genou. Je réfléchis qu’une chemise serait suffisante mais bon, je veux une robe. Et j’ai vu la petite robe noire sur le blog d’Ivanne S. Manon y rend hommage. Du coup, je porte mon choix sur ce type de robe : version A, sans col, sans manche, avec volant au niveau des petites hanches, pli d’aisance dos bien évidemment.
J’ai une vieille viscose (j’adooore ce tissu mais lui ne m’aime pas… mais tant pis, je persiste à coudre cette matière) avec des imprimés que j’ai toujours aimé style équitation (mors, chaine…) d’un coloris parfait pour l’hiver et que je n’avais jamais cousu. Si c’est raté, pas grave, ça fait un peu vieillot. De toute façon, j’arrête d’acheter du tissu : je pourrais tenir une mercerie ! Subitement, je percute que je vais avoir beaucoup de boutonnières à faire ; et sa Janome Skyline S5 n’arrête pas de faire des siennes (un appel au secours : j’ai besoin d’une révision ?). J’adapte donc la patte de boutonnage : je la monte normalement mais je surpique de chaque côté du milieu poitrine jusqu’en bas et n’aurai que 2 boutonnières à faire. Cela m’a pris un certain temps pour que tout soit bien d’aplomb. Coudre les boutons aussi : j’ai des doigts qui ne sentent rien (sauf quand je me pique, et c’est fréquent) et des yeux bien fatigués (changement de lunettes ?).
Un souci pour le panneau pour la « jupe » : incapable de froncer à la machine et aucune envie de faire mes fils de fronce à la main (2 rangées de fil sur 2 M de tissu, ça prend du temps. Mais au final, sûrement moins que de faire des plis, calculer la distance et la largeur du plissage, défaire car il reste trop de tissu sur les panneaux par rapport à la chemise, refaire, vérifier… Une bonne partie de l’après-midi.
Et enfin, attacher la parementure à la main discrètement car elle ressort toujours. J’ai pourtant fait la sous-piqûre (c’est devenu une habitude tellement ça facilite le retournement du tissu) mais c’est à chaque fois pareil, d’où l’utilisation très fréquente du biais pour mes finitions. Mais là, je voulais suivre les instructions au plus près.
Le résultat me convient. Un fond de robe, un tee-shirt manches longues, des bottes et basta : une robe pour l’hiver.
Pour l’hiver
Joli bouton
Pour l’été
Lien du patron : https://www.ivanne-s.fr/produit/chemise-vitamine-femme/