La fin d’année a été assez difficile : beaucoup de déplacements, du retard dans le travail, une grosse fatigue pendant un mois et beaucoup de couture avec adaptation de patrons plus techniques que d’habitude. Mais une grosse satisfaction.
Bilan 2022
Beaucoup, beaucoup de couture.
En fait, je dors peu (couchée tard, réveillée tôt) et je couds souvent le matin dès 5H pour être réveillée.
Mes précédentes publications ont montré quelques-unes de mes cousettes :
- des robes d’été (Paola, Calcium et Sirocco de Maison Fauve, robe-manteau et trois autres robes de La Coupe d’Or…)
- des manteaux (Magnésium d’Ivanne S, Pam de Maison Fauve)
- des jupes et notamment la magnifique jupe Kim de Maison Fauve
- un ensemble jupe et veste pour Maman dont la jupe a été entièrement patronné par mes soins et la veste Monet hackée
- des pantalons et bermudas pour mon fils (JédédiahPants et Le PlayBoy des Beaux Gosses)
- des pulls
- des accessoires
- …
Voici quelques-unes de mes cousettes en fonction de l’origine.
Mes hacks ou créations
Mes coutures
Maison Fauve
Mes accessoires
Pour le fiston
Et je constate une évolution très favorable, ce qui me comble de joie.
Et oui, la couture est devenue une drogue pour moi : j’en ai besoin !
Quand rien ne va, je monte dans ma pièce, me pose et réfléchis : quel est mon stock de tissus (bon, là, je n’en parle pas car j’ai trop honte tellement c’est impressionnant), quelle garde-robe capsule me prévoir, quel type de patron je pourrais améliorer, quelle technique arriver à maîtriser les yeux fermés… Je redescends avec le moral bien meilleur.
Sauf à deux reprises cette année !
Je suis incapable de faire un tee-shirt basique : rien ne va, ni la forme, ni l’encolure, ni la longueur. Une catastrophe ! Arriver à coudre un soutien-gorge et ne pas arriver à faire un tee-shirt basique adapté !!!
Et mon second sweat Paola : encolure refaite 4 fois pour arriver à quelque chose de mettable mais donc l’encolure est devenue bien trop large pour moi. A ces deux reprises, j’ai pété les plombs : teeshirt déchiré de rage, et abandon du sweat (momentané, l’abandon car j’y retournerai et y arriverai).
Mais, au final, une grande progression.
Déjà, j’ai réussi deux modèles de robe plus féminines que mes robes amples habituelles :
- la Charlotte de FibreMood,
- et ma robe découpe princesses de Charlotte Auzou. Et là, je suis super contente car, en cas d’invitations nécessitant une tenue élégante, je peux me faire ce qu’il faut.
Ensuite, je réussis peu à peu à dompter la méthode La Coupe d’Or. Méthode qui est top pour moi en ce sens que l’estomac passe bien souvent sans reprise même en prenant un modèle cintré.
Mais qui demande de la réflexion car les étapes de coupe ou de montage ne sont pas indiquées. Donc, des projets qui demandent de la réflexion.
Egalement, j’arrive à patronner ou à modifier sérieusement des patrons déjà faits pour les adapter à mes besoins.
Enfin, j’arrive à maîtriser quelques techniques qui demandent de la minutie ! Car, avec mes gros doigts gourds et ma vue défaillante, défauts doublés d’une patience infinie légendaire (non, en fait, je suis très patiente quand je couds…), poches passepoilées, incrustations et autres techniques ont souvent eu raison de moi et de mes projets que je finissais par simplifier.
Mes cousettes de fin d’année
Le fiston a eu une tenue pour Noël impliquant ces deux techniques et ma foi, je ne suis pas mécontente (et lui est ravi, ce qui est tout de même le principal) :
- un pantalon Chino de Les Beaux Gosses impliquant des poches passepoilées
- un tee-shirt « Scap » de Gaël and Sew avec incrustation en plein devant
Poches passepoilées Incrustation devant Le dos de Scap
La Coupe d’Or m’a permis de me faire une robe confortable et comme ma toile (faite dans un jersey que j’ai trouve hyper moche quand je l’ai reçu) est réussie, j’en ai deux pour le prix d’une.
La toile
La finale
Et puis, je me suis fait plaisir : un sweat Paola de Fibre Mood ! Pourtant, ce n’est pas mon style ni manifestement un modèle adapté à ma morphologie… Et bien, aucune importance. Et en plus, je le porte à l’envers car j’adore cette surpiqure au dos qui va aussi bien sur le devant.
Et j’ai également, en vidant mon grenier-pièce couture, trouvé un protège-canapé matelassé, inutilisé chez moi, que j’ai utilisé pour me faire une petite veste. Pour celle-ci, ca a été long : j’ai défait le biais du protège-canapé délicatement pour m’en resservir pour les finitions de la veste que j’ai doublée (je suis partie du modèle de la veste Monet).
Mon petit sapin de Noël Sweat Paola Veste matelassée
Au final, une année réussie
2022 aura été, surtout la fin d’année, une année assez réussie au plan couture (ben, professionnel également !).
La possibilité de coudre plus intelligemment en procédant à l’adaptation de patrons de façon à ne pas les laisser au placard est un grand plus.
La maîtrise de ma surjeteuse (qui m’en fait voir de toutes les couleurs) est un grand plus : pourquoi monter un patron à la MAC quand tout est si vite fait avec la surjeteuse avec de belles finitions.
A la condition de bien la maîtriser, ce qui est de plus en plus fréquent.
Bref, 2022 aura été bénéfique.
Que 2023 soit l’année d’une garde-robe capsule car j’en ai marre, tous les matins, de passer un quart d’heure à réfléchir sur ma tenue : rien ne va vraiment ensemble.
Très bonne année 2023 à vous !