Une grosse fatigue mais un outil génial !

La Coupe d’Or, une méthode qui fait parler. Et qui me stresse. Mais qui ne va pas gagner car, non, je n’abandonnerai pas.

J’ai réussi quelques patrons, en prenant la peine de sélectionner des modèles assez simples de prime abord, sauf la robe manteau pour ma nièce (mais là, je me suis faite aider).

Et j’avais vu une petite robe d’été relativement simple. C’était sans avoir décortiqué le patron.

Une première tentative pour mon amie, qui a lamentablement échoué (la tentative, pas ma pote…) et je m’étais rabattu sur une robe Calcium d’Ivanne S que je finis par maîtriser (enfin, un peu).

Ce patron maudit, que je n’arrive décidemment pas à faire, est le modèle 53 du supplément 313, une robe qui me semblait assez facile et donc rapide, avec des poches.

J’ai donc tenté une première fois pour mon amie mais quand j’ai vu que le bas de la robe était plus étroit que le haut, j’ai dit STOP surtout que nous habitons à près de 70Kms l’une de l’autre, aucune vérification sur « pièce » n’était possible.

Et je n’aime pas ça, ne pas arriver à faire quelque chose que j’ai choisi de faire.

Alors, je viens de retenter ce modèle pour moi.

Pas moins de 12H pour tracer le patron, faire les vérifications de mesures, comprendre son montage. J’ai plié mes marges de couture pour construire la moitié du patron afin de vérifier sur moi. Parce que, en faisant les calculs, c’était beaucoup trop petit, mais alors beaucoup trop petit. J’en aurais pleurer. Hé hé, la théorie et la pratique, la réflexion et l’action sont complémentaires : il ne manque que l’aisance (j’ai encore dû me louper dans mes calculs ou alors je ne sais pas prendre mes mesures).

J’ai donc repris mon patron mais là, je n’ose pas couper mon tissu et d’ailleurs, j’ai les yeux complétement explosés. A force de vérifier la position des points, d’essayer de comprendre lesquels relier ensemble, voir ce qui fait partie de quoi… J’ai fini par prendre une loupe après avoir agrandi le patron à 150%.

Du coup, c’est assez marrant de voir mes outils pour la Coupe d’Or :

La loupe est devenue, avec le grossissement au photocopieur, un outil aussi basique que le mètre (éclats de rire).

Bon, là, j’arrête. Le patron est tracé, les annotations pour élargissement notées partout.

Il me faudra faire très attention avant de couper car j’ai un peu la flemme de tout retracer.

Et encore réfléchir pour le montage. Et pourtant, j’ai vu des posts sur Facebook pour ce modèle. Et bien, impossible de les retrouver. Moi et les réseaux sociaux, c’est pas le grand amour.

Bref, le même sentiment qu’avec la Coupe d’Or, mais j’y arriverai. Car, en définitive, je suis sincèrement, intimement convaincue que cette méthode est géniale. De toute façon, je suis toujours obligée de retoucher les patrons « tout-prêts ». Là, au moins, je sais que je dois le faire impérativement et je dois réfléchir pour le montage. C’est un pas vers l’autonomie. Cette méthode fait vraiment progresser.

Mais « faut s’accrocher ».

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Nini
Tombée dans la marmite "couture" sur le tard, je n'arrive pas à m'en ressortir. C'est devenu une véritable passion
Publications: 50

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